Mesurer un élément de satisfaction utilisateur dans un contexte particulier, se révèle toujours moins simple qu’il n’y parait. La seule réponse brute à la question posée, indépendamment de la prise en compte des paramètres d’environnement, produit rarement un résultat exploitable. Est-ce la raison pour laquelle la statistique de satisfaction des collaborateurs vis-à-vis de la qualité de leur environnement de travail est mauvaise ? Au travers de quelques exemples simples MoveWORK met son expertise dans les domaines de l’analyse des données au service de cette question et rejoint l’arseg au 1er novembre 2019.
Est-il encore utile de rappeler l’impact de la qualité de l’environnement de travail sur l’efficacité des collaborateurs ? Les retours d’expériences sont nombreux qui, selon différents axes d’analyses mettent en évidence l’influence de tel ou tel paramètre vis-à-vis de l’augmentation de la productivité ou de la réduction des maladies sociaux professionnelles. Ainsi l’organisation des espaces, leur éclairage, la qualité de l’air, la densité d’occupation, les nuisances sonores, la propreté des surfaces… par exemple, sont reconnus dans le monde entier, comme des facteurs d’influence sur la perception de la qualité de l’environnement de travail.
Même si cette préoccupation semble plus récente dans l’esprit des managers en France, les réaménagements successifs des espaces de travail n’ont pas échappé aux ruptures sociologiques et technologiques majeures depuis les années 50 et l’avènement du taylorisme. L’automatisation des taches à faible valeur ajoutée à remis l’apport de l’humain au centre de la création de valeur. Le décloisonnement des processus de l’entreprise a démontré une nouvelle efficacité du travail collaboratif. Enfin, la technologie connectée associée à la mobilité a finalement redéfini la notion même d’espace de travail. Pourtant, quand on les interroge aujourd’hui, plus des deux tiers des salariés pensent que leur environnement de travail, ne permet pas d’optimiser leur efficacité professionnelle !
De notre expérience de la gestion de la satisfaction clients, notamment en matière d’évaluation de la propreté par exemple, nous savons que la réponse à la question « comment évaluez-vous la propreté de cet espace ? », n’a pas beaucoup de sens si elle n’est pas corrélée avec d’autres paramètres d’environnement. « C’était moyen mais il y a eu beaucoup de passages comptabilisés et il pleuvait dehors », a peut-être plus de valeur que « C’était satisfaisant mais il n’y a pas eu beaucoup de passages et le soleil a brillé toute la journée ». On doit comprendre de cet exemple, que chercher des réponses objectives à partir d’un seul élément d’évaluation brut fondé sur du ressenti, donne un résultat difficilement interprétable. Si l’on admet l’idée que les paramètres d’environnement sont corrélés entre eux, on doit aussi savoir que ces corrélations restent à découvrir. Enfin, il faut comprendre que dans ces domaines déclaratifs, la mesure objective n’est pas un élément opposable (Les quelques 60% d’insatisfaits en sont sans doute la preuve). « La luminosité n’est pas bonne dans mon bureau », alors que la mesure du capteur est nominale. L’historique de la mesure d’autres paramètres nous révélera peut-être que cette sensation dépend également de la température, de la densité de l’air ou du taux d’humidité ou encore de l’heure de la journée.
En conclusion, si l’on veut comprendre les facteurs réellement influents sur l’évaluation de la qualité de l’environnement de travail il ne faut pas opposer la réponse à une mesure dite objective. Il faut l’immerger dans l’univers de données qui caractérisent l’environnement, pour mettre en évidence les facteurs influents. L’évaluation de la qualité de l’environnement de travail relève donc d’une approche de Big Data associés à des algorithmes d’analyses qui mettent en évidence les paramètres sur lesquels il convient d’agir.
MoveWORK a déposé plusieurs brevets dans ces domaines de la « Business Intelligence », aujourd’hui mis en œuvre dans sa Suite Logicielle. Face aux enjeux de bien être pour les collaborateurs au travail et aux enjeux économiques certains pour l’entreprise et plus globalement pour la santé publique, MoveWORK a décidé de mettre son écosystème logiciel au service de cette préoccupation et a choisi pour ce faire de rejoindre l’arseg au 1er novembre 2019.