On voudrait croire que chaque 1er Janvier, l’essentiel pourrait être différent de ce qu’il était au 31 décembre. D’ailleurs, les vœux formulés traduisent souvent cette volonté de rupture. Mais, sans doute faut-il pour cela croire à la Saint Sylvestre comme les enfants croient au Père Noël. A sa capacité à faire apparaitre en une nuit au pied des sapins, des cadeaux encore attendus jusqu’à l’extrême veille au soir.
Ce qui peut changer en ce début d’année, c’est la manière d’envisager la transformation des offres et des organisations. Si une partie de l’économie reste à l’arrêt, une autre s’est adaptée. Oui les restaurateurs peuvent faire de la vente à emporter, les commerçants peuvent livrer, faire du « click and collect », ouvrir des sites marchands, développer du multi-canal. Oui les classes virtuelles ouvrent de nouveaux horizons pour l’enseignement. Le travail à distance redéfinit le sens de l’entreprise.
Si aujourd’hui ces transformations relèvent souvent d’un plan de survie, elles portent néanmoins les vertus de l’innovation. Elles démontrent que l’augmentation de la valeur produite n’est pas uniquement à chercher en faisant plus de la même chose.
Alors, puisqu’il convient de formuler des vœux en ce début d’année, je fais celui que de nouvelles idées puissent voir le jour au sein des entreprises, portées par les équipes de directions pour enrichir la proposition de valeur au profit de l’expérience des clients.